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[5.0] Péparez-vous à entrer au coeur de l'action avec notre prochaine extension!
Les Marcheurs de Rêves-NG :: Section publique :: La bibliothèque des Marcheurs :: Avenir d'Allods Online [5.0 et suite]
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[5.0] Péparez-vous à entrer au coeur de l'action avec notre prochaine extension!
La pluie tombe cette nuit et apporte avec elle son lot de rêves étranges aux paisibles citoyens endormis. De ces rêves ne restera qu'un souvenir, des bribes et des images floues. Au petit matin, tenter de le reconstituer s'avère aussi difficile que de reconstituer un puzzle.
C'est à l'Auberge des prospecteurs que ce petit monde se retrouve pour partager son expérience nocturne, et chacun son tour, on se raconte ses rêves. Au fil de la conversation, les visages deviennent livides et le malaise s'empare de la foule.
C'est une noble kanianne qui se décide à parler la première :
« J'ai rêvé d'un endroit familier. Umoir... je me souviens que mon père m'y emmena une fois, nous avions pris une caravane de marchant. Ce lieu était considéré comme le dernier bastion originel de la noblesse kanianne. Tout était différent dans mon rêve ; une forêt dense et impénétrable ainsi que de profonds marécages recouvraient cette étendue mais je pouvais entrapercevoir, tapies dans le noir, de répugnantes créatures affairées à débusquer leurs proies. C'était des bêtes sauvages au départ, mais bientôt elles se métamorphosèrent en désagréables chimères assoiffées de sang ! La vision fugace de leurs crocs s'approchant de ma nuque me sortit de ce cauchemar et m'éveilla en sursaut ! Quel rêve affreux... Qu'attendent le Haut mage et Catherina pour prendre des mesures ? Aah... quel malheur !
« Waouh ! Il nous est arrivé la même chose !, approuvent à contrecœur les Vif, illustre famille de chasseurs de Novograd. Et poursuivent leur récit comme suit, s'interrompant les uns les autres :
- Le rêve était étrange, nous étions là, debout à l'orée de la forêt.
- Une forêt dont les arbres étaient distordus !
- C'est bien ça ! Approuva un autre.
- Nous revenions de la chasse et nos besaces étaient pleines à craquer.
- Mais nous n'en avions pas assez, l'exaltation de la chasse nous poussait à continuer. Les bêtes étaient apeurées, nous n'en avions que faire. Leurs magnifiques et coûteuses peaux était le but unique à poursuivre.
- Pas question d'arrêter avant que toutes ne soient décimées et dépecées, c'est bien ça oui !
- Très vite, nous parvînmes au cœur de la forêt... l'atmosphère était différente mais dans notre agitation fiévreuse nous ne nous en rendîmes pas compte immédiatement. C'était désormais la forêt qui nous épiait, nous prenait en chasse. Pris d'une terreur soudaine, nous nous enfuîmes à travers les ténèbres de la forêt et...
- Mais pas du tout ! Personne ne pouvait nous voir ! Aussi silencieux qu'une ombre !
- Et pas si effrayé... juste un peu troublé...
- Arrêtez un peu et laissez-moi donc finir ! Je disais donc... c'est là que le piège se referma sur nous. Encerclé par les bêtes enragées, la mort se jouait de nous... Notre sort était déjà réglé, il n'y avait plus rien à faire que succomber, mais c'est là que nous nous réveillâmes.
- Quel bande de sacripants nous sommes !
Sur ces mots les Gibberlings engloutissent leur bière d'une traite. Il est évident que ces chasseurs courts sur pattes sont effrayés, c'est pourquoi ils jouent les braves, encore plus que de coutume.
- Aargh, maudites bêtes ! grommela le vieil Orc, capitaine de mercenaires.
Me suis trouvé eu'dedans une aut'situation, moi ! J'allai mettre eul'main sur c't'île, tu vois ! Fiche des gnons à ces pouilleux d'la guilde ! Rien de folichon et ça t'rapporterai gros que j'm'étais dit. Z'ont envoyé une troupe de pleurnichards après nous. Ha ! même pas peur que j'me suis dit. L'berger de ces zouaves y portait une armure toute déglinguée qu'on dirait que c'était une boîte de conserve géante ! Pis, l'était là, derrière, à se marrer, pas à s'battre non. J'me dis qu'y fallait ptêt aller lui casser sa tête en deux mais...
J'ui courais après eul'gredin quand y m'jette un machin à la tronche. Une boîte eud'fer genre, un diable en est sorti pis s'est enfoncé dans la terre. L'trublion m'a chopé eul'pied et m'a coincé sur place ! C'est qu'y souriait en plus l'enflure ! Y m'a balancé un truc magique, y'en avait d'partout autour d'mizote. Là voilà-t-y pas qu'y pense que j'en ai pas assez, y pointe son canon vers moi et... ben j'me réveille ! Sacré rêve, et j'ai pas abusé de la boisson... j'aurai dû que j'me dis alors...
- Comment pouvez-vous sortir tant d'inepties ? dit alors Jean-Charles de Desirae, couturier de la cité, se joignant à la conversation.
Quant à moi, mon songe me transportait dans un lieu féerique où étaient entreposés les plus belles parures et les plus merveilleux atours. Les collections complètes des plus grands stylistes que compte Sarnaut ! Des étoffes si précieuses, rares et raffinées... il fait alors une pause et porte à son nez un mouchoir parfumé qu'il hume profondément en fermant les yeux.
En joie, je virevoltais légèrement, passant d'un costume à l'autre... de tous je voulais m'en parer, tous ! Quel rêve divin !
- Tous les goûts sont dans la nature. Ce qui semble extatique pour l'un provoque l'indifférence chez l'autre, Elfe, lui rétorque une voix venant d'un recoin sombre de la salle. C'est Henry Tinerant qui s'exprime, le vieil aventurier.
Mes gars et moi avons vu des terres vierges, inexplorées. Au bout d'un moment, nous étions au beau milieu d'une contrée étrange, se dressa devant nous une haute tour qui taquinait les nuages. Tout proche de cette île était amarré un navire grandiose, qui semblait capable d'accueillir une armée entière. C'est ce que j'appelle une beauté à couper le souffle moi ! Nous admirions tous cette merveille sans remarquer qu'un calmar géant s'approchait dangereusement. Ces mortelles tentacules firent chavirer le navire et broya le pont avec une facilité déconcertante... J'en tremble encore en repensant à l'horreur...
Écoutant attentivement depuis le début, l'historienne Arisen Sarang Djah s'éclaircit la voix pour indiquer à l'audience qu'elle s'apprête à prendre la parole. Son regard blafard trahissait sa confusion.
- Quant à moi, je m'appliquais à déchiffrer de vieux parchemins poussiéreux quand un vertige me prit. Je sombrais l'instant d'après et je me retrouvais ensuite au milieu d'un tertre funéraire qui semblait familier. Avais-je lu à son propos dans mes vieux carnets ? Ou était-ce la réminiscence des propos d'un quelconque érudit que j'avais lu dans un manuscrit ?
Perdue dans mes pensées j'ouvrai sans même y penser les portes rouillées d'une crypte. Un flot d'images représentant les plus illustres héros de Sarnaut s'agitait sous mes yeux émerveillés. Ces illustres personnages souhaitaient me montrer leur passé...
Sarang est brusquement interrompu par un apprenti chasseur de démons, faisant irruption dans l'auberge. - Nous avons attrapé une bête ! C'est juste incroyable, vous devez voir ça ! »
L'auberge se vide alors très rapidement, la curiosité nouvelle l'emporte sur l'actuelle. Les histoires, quant à elles, restent sur place... des histoires qui pourrait très bien se révéler vraies...
Le temps nous le dira... le temps qu'arrive la mise à jour « Heart of the World » !
SOURCE : http://guildes.fr.allods.gpotato.eu/forum/topics/peparez-vous-a-entrer-au-coeur-de-l-action-avec-notre-prochaine-e
Sarina- Messages : 326
Date d'inscription : 23/09/2013
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